Chers tous, après une longue absence (et oui, dans l’hémisphère sud c’était les grandes vacances!), après un périple au Nord et au Sud pour reconnecter avec la famille etc. je suis enfin de retour à Johannesburg et prête à repartir pour de nouvelles aventures. Avant d’attaquer mon premier billet (rassurez-vous j’en ai plein dans ma hotte), et comme il est d’usage en début d’année, je voulais vous exprimer mes meilleurs voeux pour cette année 2017.
L’an dernier, en 2016, je n’ai pas trouvé de mots pour envoyer des voeux, moi qui auparavant, tâchais de trouver avec constance quelques rimes ou quelques idées pour m’acquitter de cet exercice, et illustrer la familiale photo de vacances tous sourires dehors, j’avais trouvé qu’avec ce qu’avait vécu mon pays en novembre, avec les attentats, le chaos qui a suivi, tout cela était très vain. Et je l’avoue mon coeur n’y était pas. En 2017, je ne peux pas dire que l’avenir soit moins incertain qu’il ne l’était l’an dernier, et les images anxiogènes relayées dans les médias et les réseaux sociaux ne sont pas pour nous apaiser. Mais j’ai eu quand même envie de me prêter de nouveau au jeu… Mais que souhaiter? Comment l’exprimer, comment vous englober tous, ceux qui me sont chers, ceux que je ne connais pas et qui lisent ce blog, ceux que je connais et qui ne lisent pas ce blog, ceux que j’ai rencontrés cette année, mes très vieux amis… J ‘ai trouvé mon bonheur, moi qui suit si peu calée dans l’art poétique, dans cet extrait d’une chanson de Frank Sinatra (qui l’avait piquée à Trenet, mais dont je trouve la traduction particulièrement à mon goût!), à fredonner sur l’air de “que reste-il?”…
I wish you bluebirds in the spring, to give your heart a song to sing,
And then a kiss, but more than this, i wish you love.
And if you like lemonade to cool you in some lazy glade,
I wish you health, and more than wealth, i wish you love.
C’est tout ce que je vous souhaite pour 2017, foin des grands mots, des envolées lyriques, des pensées creuses… Car comme le disait Saint Thomas: “s’il me manque l’Amour, je ne suis rien”. Non l’amour n’est pas une notion hippie passée de mode, un truc pour les babas cool mal dégrossis ou les rastas dans les vapeurs de MJ… Ce billet n’est pas non plus une incitation à vous lancer toutes affaires cessantes dans une relation torride… je ne vous referai pas le cours sur l’Eros et l’Agapé (vous pouvez toujours chercher sur Wikipédia, ça vous changera de Facebook), mais je pense que c’est le plus petit dénominateur commun de la construction d’un monde respirable pour tous. Et compte-tenu des défis qui attendent notre planète pour l’année qui vient, “juste un peu d’amour” cela ne serait déjà pas si mal!
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